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Nos propositions

La situation actuelle des universités et de la recherche devient extrêmement préoccupante en France. Cette observation n’est pas nouvelle, elle fait suite aux nombreux écrits et mouvements (Etats généraux de la recherche, Sauvons la recherche, Science en marche, L’appel des appels, etc.) qui ont tenté, et tentent encore, d’alerter l’opinion publique concernant la dégradation des conditions de travail des enseignants-chercheurs et des chercheurs. Le nombre et l’ampleur de ces difficultés sont tels qu’il devient même difficile de les lister : mise en concurrence effrénée, diminution des crédits, revalorisation insuffisante des salaires, augmentation des couches administratives, précarisation des personnels, souffrance étudiante, locaux dégradés, etc. Nous nous dirigeons ainsi vers un effondrement progressif de notre système de formation et de recherche qui survie grâce à l’abnégation de ses membres. Un certain nombre d’observateurs et d’acteurs en ce domaine n’hésitent plus à parler d’une véritable destruction de l’université française.

Le modèle de l’université française, lieu de savoir, de réflexion et de temps essentiel dans la formation de tout citoyen, qui se caractérise par son indépendance à l’égard du pouvoir, risque ainsi de disparaître. L’indépendance même des universitaires, leur liberté de pensée et l’orientation de leurs travaux sont de plus en plus questionnées par le pouvoir politique à la faveur d’intérêts économiques guidés par l’idéologie néo-libérale. Celle-ci s’exprime par le biais de l’Union européenne, à commencer par le processus de Bologne de 1998, et, plus récemment, la loi LRU de 2007. Cependant, l’université n’est pas une entreprise, elle obéit à des logiques propres, développées et sanctuarisées tout au long du XXe siècle. Elle nécessite notamment un espace de liberté favorable à l’émergence d’une recherche et d’un enseignement de haut niveau. L’université a également besoin de financements pour éviter des logiques de précarisation qui ont un impact tout autant sur les personnels qui la composent que sur la population étudiante. C’est également le niveau global de formation de notre pays qui est en jeu.

L’UPR est le seul parti politique qui dénonce une université inféodée à des logiques capitalistes et entrepreneuriales. Seule l’élection présidentielle peut permettre un changement de cette nature et remettre en ordre de marche le monde de la recherche et de l’enseignement en lui redonnant une indépendance, chèrement acquise, qui nécessite aujourd’hui d’être défendue.

1. Restaurer l'indépendance et la liberté des chercheurs et des enseignants-chercheurs

2. Suppression de l’Agence Nationale de la Recherche

3. Mettre fin à la complexification administrative croissante

4. Suppression du Crédit Impôt Recherche et redéploiement des financements

5. Réduire la précarité dans l’enseignement et la recherche en lançant une politique de recrutement ambitieuse

6. Revaloriser le doctorat et les grilles salariales des acteurs de l'enseignement et de la recherche

7. Sauvegarder le faible coût des études et l’accès à tous à l’université

8. Favoriser la diffusion de la culture humaniste et des connaissances techniques issues du monde universitaire et de la recherche

9. Refuser les grilles d’évaluation anglo-saxonnes et le monopole de l’anglais

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