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Constat et objectifs
Union Européenne / Euro / Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

Nous partons du constat qu'une part importante des problèmes de notre pays est due à notre perte de souverainetés politique, économique et militaire.

Sortie de l'Union Européenne

Certains estiment qu'il faut plus d'Europe. Nous pensons pour notre part qu'il faut plus de démocratie.

Les institutions européennes éloignent le peuple de ses représentants. La France compte 74 députés européens pour 45 millions d'électeurs. En comparaison il y a 577 députés à l'Assemblée Nationale. Les institutions européennes sont donc 8 fois moins représentatives que les institutions nationales.


Près de 20 000 lobbyistes sont présents à Bruxelles. Seule la ville de Washington est plus encombrée par le lobbyisme. Cela conforte l'idée selon laquelle les décisions essentielles sont désormais prises au niveau européen, et que ces décisions sont soumises à l'influence des intérêts financiers.

Un exemple de cette non représentativité des institutions européennes concernent les traités transatlantiques TAFTA et CETA. Malgré le recueil de 3 millions de signatures de la part d'initiatives citoyennes luttant contre l'application de ces traités, les négociations n'ont pas reculées, les intérêts économiques des multinationales passant avant la volonté des européens.

 

Sortie de l'euro


Concernant la monnaie, nous faisons le constat que les objectifs de la Banque Centrale Européenne et le taux de change de l'euro vont à l'encontre des intérêts économiques français.


D'une part, la Banque Centrale Européenne a pour objectif principal de lutter contre l'inflation, maintenant ainsi de façon structurelle un fort taux de chômage comme le montre ci-dessous la courbe de Phillips.

D'autre part, l'euro a été créé en accord avec les conditions de l'Allemagne. Le taux de change de l'euro correspond ainsi aux besoins de leur économie industrielle de pointe mais est nuisible pour les économies du Sud de l'Europe, dont la France fait partie, basées sur le tourisme et l'agriculture.

Courbe de Phillips

Cette courbe représente le lien entre le taux de chômage et le taux d'inflation.

Sans régulation, l'inflation varie en fonction de la balance entre importation et exportation et un taux de chômage naturel apparaît.

En cas de de lutte contre l'inflation le taux de chômage augmente structurellement.

L'UPR : un programme fondé sur l'analyse rigoureuse de la situation

Nous notons entre autre :

  • qu'il n'y a pas de corrélation entre la taille d'une nation et le niveau de vie de ses habitants.

  • que la France verse plus au budget de l'Union Européenne qu'elle ne reçoit de subventions en retour.

  • qu'il y a une civilisation européenne mais pas de peuple européen. Il ne peut donc pas y avoir de démocratie à l'échelle du continent.

Lors du référendum de Maastricht en 1992, il avait été assuré aux français que "l'Europe c'est la paix", que "l'euro c'est plus de croissance et plus d'emplois", que "l'Europe c'est la prospérité", que "l’Europe nous permettra de bâtir des champions industriels face aux États-Unis et à la Chine", que "l’Europe, c’est plus de garanties sociales", que "l’Europe, c’est une meilleure maîtrise des flux migratoires", ou encore que " l’Europe favorise notre agriculture".
 

25 ans plus tard, nous pouvons désormais douter de ces belles promesses.

Conséquences de notre appartenance à l'UE, à la zone euro et à l'OTAN

L'appartenance de la France à la coalition de l'OTAN, responsable de la déstabilisation du Moyen-Orient, nous met aujourd'hui en première ligne face à la menace terroristeLa croissance de la zone euro est une des plus faibles au monde tandis que le taux de chômage est au plus hautLes traités européens (article 63, TFUE) empêchent toute restriction aux mouvements de capitaux et permettent ainsi les délocalisations. Notre industrie se désagrège ainsi lentement mais sûrement. Les garanties sociales passent après la sacro-sainte libre concurrence. Les Accords de Schengen ont abolit les contrôles des hommes et des marchandises aux frontières de la France. Enfin, la Politique Agricole Commune a instauré la mise sous perfusion des agriculteurs français.

Contrairement à l'ensemble de la classe politique française qui propose une autre Europe, nous sommes ainsi les seuls à proposer de sortir de l'Union Européenne en appliquant l'article 50 du TUE. Ceci afin de préserver la compétitivité et le dynamisme industriel, scientifique et commercial de la France. Par ailleurs, nous prenons en compte la légitime détermination des Français à garder leur système social et leur conception de la vie en société.

S'unir pour sortir et mieux s'ouvrir au monde

Nous ne sommes pas pour autant pour un repli de la France sur elle même. Au contraire, nous pensons que l'ouverture au monde sera plus facile en prônant l'universalisme et en sortant de l'idée de choc des civilisations que sous entend cette union centrée sur "l'Occident".

Cette sortie permettra ainsi de renouer des collaborations équilibrées avec tous les continents.

Nous estimons qu'il est nécessaire de dépasser le clivage gauche-droite n'ayant plus de sens dès lors que les principales décisions sont prises à un niveau supranational. L'UPR réunit ainsi des adhérents et des sympathisants de différentes sensibilités mais qui considèrent tous que la démocratie et la solidarité entre les générations et les catégories sociales ne peut s'exprimer qu'à l'échelle nationale.

L'UPR est en accord avec l’Organisation des Nations Unies quand il s'agit d'affirmer que le principe éthique suprême est de traiter tous les peuples et toutes les nations sur un strict pied d’égalité. C'est dans cet état d'esprit pacifique que nous prônons la coopération internationale plutôt que la création d'un Empire européen ou euro-atlantiste hégémonique.

Assumer et défendre l'exception française

L’UPR proclame enfin qu’il n’est pas de progrès possible ni acceptable aux yeux des Français s’il n’est pas conforme aux idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité de la République, et s’il n’est pas compatible avec la laïcité, l’humanisme, le respect de la diversité culturelle, la justice sociale et le refus de tout communautarisme.

L’UPR souligne que cet ensemble de valeurs fait d’ailleurs de la France une référence mondiale pour tous ceux qui refusent la marchandisation généralisée du monde et la réduction des êtres humains à de simples variables économiques. C’est pourquoi, en plaidant pour que la France sorte de l’utopie funeste de l’empire européen, l’UPR combat pour une conception humaniste de la vie sociale, ainsi que pour la liberté, l’émancipation et la dignité de tout être humain sur terre.

Présentation de l'UPR

Sortie de l'OTAN

Enfin, l'adhésion à l'OTAN n'est plus nécessaire depuis l'effondrement de l'URSS au début des années 90. La menace de guerre nucléaire ayant disparu, cette alliance militaire n'a depuis servi qu'à participer à l'hégémonie militaire des Etats-Unis à travers le monde.

L'élection récente de Donald J. Trimp aux Etats-Unis remet également en cause cette organisation puisqu'il la considère aujourd'hui obsolète.

Programme inspiré de celui du Conseil National de la Résistance

Notre programme contient par ailleurs de nombreuses propositions inspirées de celles du CNR et prenant en compte les problématiques actuelles.

Sortie UE, Euro, OTAN
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