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Rappels de la Constitution

A l'Union Populaire Républicaine nous pensons que le rôle du Président de la République n'est pas le même que celui de l'Assemblée Nationale.

Ainsi, le chef d'Etat doit avoir de l'autorité et être "garant de l'essentiel".

Article 5.

Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.

Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.

Article 14.

Le Président de la République accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui.

 

Article 15.

Le Président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale.

Article 16.

Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

"Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France."

Charles de Gaulle

Il ne faut ainsi pas confondre "chef d'Etat" et Premier ministre.

Article 20.

Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

Il dispose de l'administration et de la force armée.

Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.

Présentation du programme présidentiel de François Asselineau

1. L'arbitre au dessus des partis

  • La démocratisation et la professionnalisation du Conseil Constitutionnel

  • Une réforme du statut des élus

  • La suppression de la procédure du Congrès (article 89 de la Constitution)

  • Toute réforme constitutionnelle ne pourra plus être adoptée que par référendum (article 11 de la Constitution) à la majorité des électeurs inscrits.

  • Le rétablissement, dans l'article 68 de la Constitution, des crimes :

    • de "complot contre la sûreté de l'Etat" (supprimé par la loi constitutionnelle n°93-952 du 27 juillet 1993, neuf mois après le référendum sur le traité de Maastricht)​

    • de "haute trahison du président de la République" (supprimé par la loi constitutionnelle n°2007-238 du 23 février 2007)

  • L'instauration des référendums d'initiative populaire

  • La reconnaissance pleine et entière du vote blanc

2. Le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l'Etat

  • L'arrêt immédiat des regroupements forcés de communes. Dorénavant, un regroupement de communes ne pourra avoir lieu qu'à la suite d'un référendum auprès des populations concernées de chaque commune

  • La possibilité aux communes ayant fusionné depuis le 1er janvier 2010 de "défusionner" et de reprendre leur liberté

  • Le retour à la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) versée par l'Etat d'avant 2014

  • L'inscription, dans la Constitution, des communes et des départements comme des maillons essentiels de la démocratie française

3. Le garant de l'indépendance nationale

Fidèle à toute notre histoire, notre programme présidentiel de libération nationale consiste donc d'abord dans :

  • la sortie de la France de l'Union Européenne par application de l'article 50 du traité sur l'Union Européenne (TUE)​

  • la sortie de la France de l'euro qui impose juridiquement la sortie de l'UE par le même article 50 du TUE

  • la sortie de la France de l'OTAN par application de l'article 13 du traité de l'Atlantique nord (OTAN)

4. Le garant de l'intégrité territoriale

François Asselineau est le seul candidat :

  • à alerter les Français sur les risques graves et réels de désintégration de la République française sous l'effet de la politique des "Euro-régions" et des réformes territoriales​

  • à proposer de réduire les régions au rang de simples établissement publics régionaux

5. Le garant du respect des traités

François Asselineau est le seul candidat :

  • à prévoir d'utiliser l'article 50 du traité sur l'Union européenne (TUE) pour sortir de l'Union européenne et l'article 13 du Traité de l'Atlantique Nord pour sortir de l'OTAN​

  • à rappeler que l'on ne peut pas sortir juridiquement de l'Union européenne ni de l'euro autrement

  • à dénoncer les candidats qui proposent de "désobéir aux traités" européens

6. Assurer le rayonnement et l'indépendance de la France

  • Le grand retour d'une politique d'amitié et de coopération de la France avec la Russie, la Chine, le monde arabe et le monde latino-américain

  • La France redevenue porte-parole de la liberté des peuples du monde, avec la volonté de redonner tout son pouvoir à l'ONU conformément à sa Charte fondatrice

  • La fin de la "Françafrique" et le développement d'une nouvelle ère de coopération égalitaire avec les pays d'Afrique

  • Une politique planétaire pacifiste et réfléchie, veillant à donner à l'espace francophone mondial une dimension politique et non-alignée

7. La priorité à la paix mondiale et à l'indépendance de la France vis-à-vis du monde entier grâce à un budget décent

  • Le retrait de la France de l'OTAN

  • Le rappel immédiat de nos troupes présentes dans des guerres illégales

  • La redéfinition d'un nouveau Livre Blanc de la Défense nationale, affirmant la volonté de la France :

    • de n'appartenir à aucun bloc militaire​

    • de sanctuariser le territoire national par la force de frappe nucléaire

    • d'avoir une politique de défense "erga omnes"

  • La fin de la paupérisation des armées françaises : le budget de la Défense nationale (hors pensions) sera porté de 1,6% du PIB à 3% du PIB à la fin du quinquennat, soit un retour à ce qu'il était en 1981.

Adapter aux conditions de 2017 le programme du CNR de 1944

La France vit actuellement une période sombre de son histoire bimillénaire. Il s’agit de l’une de ces périodes tragiques, qui reviennent de façon récurrente, où sa liberté est aliénée et où la souveraineté du peuple français est bafouée.

Comme toujours dans ces périodes, une dictature veut imposer sa conception de la vie, imposer un modèle de rapports économiques et sociaux, imposer un type de culture et imposer une soumission diplomatique et militaire qui révulsent au plus profond d’eux-mêmes une grande majorité des Français.

 

Aussi incroyable que cela puisse paraître à ceux qui sont encore sous l’influence de la propagande, cette dictature de plus en plus implacable, destructrice, guerrière et prédatrice est l’œuvre de la « construction européenne » elle-même. C’est-à-dire que la cause première de nos malheurs vient de cette structure que les forces euro-atlantistes ont pourtant présentée aux Français, depuis des décennies, comme la clef de la modernité, de la paix et du bonheur.

 

C’est la raison pour laquelle la crise multiforme que nous traversons trouve son origine dans une crise morale d’une gravité historique : les Français ont le sentiment qu’on leur a volé la France, mais des décennies de propagande empêchent encore un grand nombre d’entre eux de comprendre qui est le voleur.

L’élection présidentielle constitue l’élection décisive pour notre avenir collectif. Elle doit être l’occasion pour le peuple français de débattre de l’avenir de la France et d’aller au fond des choses.

 

Pour François Asselineau et pour l’Union populaire républicaine, le mouvement politique en plein essor qu’il a fondé le 25 mars 2007, aller au fond des choses, c’est expliquer aux Français ce qu’est la prétendue « construction européenne », quel est son vrai bilan et quels sont ses projets néfastes à venir. Aller au fond des choses, c’est en déduire l’impératif de rassembler les Français en urgence pour faire sortir notre pays de l’Union européenne, qui le conduit à sa perte, et cela par la voie juridique et sereine de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE).

La dernière période de notre histoire où la France a couru ce même risque mortel, celui de disparaître, fut celle de l’Occupation allemande. Même si les circonstances et les protagonistes sont évidemment bien différents de ceux des années 1940, il est logique que le mouvement de libération nationale qu’est l’UPR s’inspire étroitement des forces salvatrices qui conduisirent à l’époque à la victoire de la France et à notre Libération.

 

Or, si la France a recouvré rapidement sa liberté et son indépendance en 1944, c’est parce que cela fut rendu possible par l’union provisoire des Français de toutes les origines et de toutes les opinions politiques qui voulaient que « vive la France ».

 

Cette union au sein du Conseil national de la Résistance aurait été impossible sous la direction du Parti communiste, pour la simple raison que les Français de droite ne s’y seraient jamais ralliés. Cette union au sein du CNR aurait été également impossible sous la direction d’un parti de droite ou d’extrême droite, pour la raison inverse que les Français de gauche ne s’y seraient jamais ralliés non plus.

 

Le CNR n’a donc été rendu possible que grâce à la personnalité de Charles de Gaulle. Quoi qu’étant un militaire qualifié d’homme de droite, il avait su s’élever au-dessus de son appartenance d’origine et transcender le clivage droite-centre-gauche pour rassembler les Français autour de l’essentiel. Sa constance, son désintéressement, l’exactitude de ses analyses stratégiques et son intransigeance au cours des quatre années de guerre avaient fini par convaincre toutes les factions qu’il était au fond le seul capable de les rassembler provisoirement.

 

Compte tenu de sa composition, le programme de gouvernement que le Conseil national de la Résistance a élaboré et présenté le 15 mars 1944 a fait l’objet d’un consensus extraordinaire dans la société française pendant près d’un demi-siècle. Il est rétrospectivement permis d’affirmer que le programme du CNR représente le meilleur consensus historique jamais trouvé pour permettre aux Français de vivre heureux tous ensemble.

Or c’est ce programme de consensus qui est remis en cause, systématiquement depuis au moins deux décennies, par la « construction européenne » et par l’oligarchie financière et industrielle qui la soutient.

C’est pourquoi le programme présidentiel de François Asselineau, présenté ci-après, s’inspire étroitement de ce programme du Conseil national de la Résistance de 1944, tout en veillant à l’adapter aux conditions de 2017.

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