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D'un citoyen intéressé ...

Comme je l'ai dit plus haut, mon enfance fut relativement studieuse. L'histoire et l'éducation civique ne firent ainsi pas exception. Ainsi, bien que renâclant à apprendre les dates "essentielles" de l'histoire menant à la France que nous connaissons aujourd'hui, je pris malgré tout plaisir à découvrir les grands faits de l'Histoire.

Des peuples gaulois libres en passant par l'Empire Romain, les différentes dynasties de rois (Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons), la Révolution française, l'Empire de Napoléon Bonaparte, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la 3ème République, le Régime de Pétain, la 4ème et enfin la 5ème République.

Cela me fit prendre conscience que les choses n'étaient jamais acquises et dès l'âge de 12-13 ans je me demandais ce que serait le monde en l'an 2000, en 2020, en 2050 et même plus loin dans le futur.

 

En 2002, vint mon réveil politique. Alors lycéen, j'étais sorti manifester entre les deux tours de l'élection Présidentielle pour faire barrage au Front National. J'étais loin de comprendre à l'époque le rôle pervers que jouait ce parti dans l'échiquier politique français. Obtenant suffisamment de votes aux élections pour représenter une menace, mais représentant une trop grande menace idéologique pour être élu un jour. Il sert en réalité à maintenir l'alternance "gauche" "droite" malgré le mécontentement populaire. Les autres alternatives étant généralement sous médiatisées.

Je fus ravi à 20 ans lorsque j'eus l'opportunité pour la première fois d'être consulté pour le référendum visant à accepter ou rejeter la Constitution Européenne de 2005. Etant attaché au droit de vote, ce droit pour lequel m'avait-on dit "nos ancêtres s'étaient battus", j'eus à cœur de voter avec le plus grand sérieux.

J'écoutais attentivement les débats télévisés et je lus dans le détail les 190 pages de la future Constitution. Sans être un expert en droit international ou en économie, je sentis qu'un truc n'allait pas. Je retrouvais tout au long du texte des notions que j'avais du mal à cerner mais qui tournaient toutes autour d'économie. Le social, les services publics, la protection environnementale, la qualité de vie de manière générale ne semblaient pas être au centre de ce texte. Or, la richesse de notre pays me semblaient provenir de cette solidarité. Comprenant que la France devrait se soumettre à cette nouvelle Constitution j'ai alors voté contre.

 

Je croyais cependant encore en l'Union Européenne. Je m'attendais donc à ce qu'un nouveau Traité Européen nous soit proposé, en accord avec les valeurs essentielles que je décrivais précédemment et qui étaient absentes de la Constitution de 2005.

En 2008, à 23 ans, vint alors mon deuxième sursaut politique lorsque j'ai réalisé que Sarkozy, accompagné des parlementaires de l'Assemblée Nationale et du Sénat, nous avait trahi outrepassant la volonté du peuple français. N'ayant pas vraiment une tendresse pour Sarkozy, je me disais alors que le problème était de son fait mais que si le PS venait à l'emporter les choses s'amélioreraient. Après tout, j'avais 10 ans lorsque le mandat de Mitterrand prit fin, et ma famille votant traditionnellement à gauche je pensais que la hausse des inégalités venait de la politique menée depuis 1995.

En 2012, eut lieu l'avant dernier sursaut. Ça y est !! Hollande était élu. Son ennemi était la finance. Il avait compris d'où venait le problème. Il allait lutter contre. Hourra !! Mais en fait non ... Son ennemi était la finance mais il avait décidé de ne rien faire. Bien au contraire. Cette goutte d'eau me fit passer de citoyen intéressé par la politique à citoyen engagé et décidé à comprendre ce qui n'allait pas.

Gaules

Situation des gaules et des provinces romaines en 60 av JC.

France des Valois

La France sous le règne des Valois (XIVème siècle).

France

France métropolitaine en 2017.

Réveil politique

Second tour entre Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac en 2002.

Deuxième sursaut
Troisième sursaut
... à un citoyen engagé

Au début de l'année 2014, eut lieu mon dernier sursaut. Alors que je découvrais l'histoire sous un jour nouveau par l'intermédiaire des conférences d'Henri Guillemin, je suis tombé sur une conférence sur l'Histoire de France d'un parfait inconnu. Cette conférence me fit découvrir François Asselineau, le Président de l'Union Populaire Républicaine.

Il me fit découvrir par l'intermédiaire de ses nombreuses et longues conférences une nouvelle vision de la politique. Alors que je m'apprêtais à voter blanc ou m'abstenir à l'approche des élections européennes, ne croyant plus aux promesses des politiciens, mon attention fut captée par la méthode choisit par cet homme.

Loin des promesses, ses conférences consistaient en une explication de la situation actuelle. Plutôt que de proposer de faire diminuer le chômage, d'augmenter le pouvoir d'achat, de lutter contre l'immigration ou de défendre les intérêts de telle ou telle partie de la société, il proposait de sortir des clivages "gauche" "droite" pour régler l'un des problèmes majeurs que connaît la France, c'est à dire son abandon de la prise de décisions primordiales au profit de la Commission Européenne, du Parlement Européen et de la Banque Centrale Européenne.

Ainsi, j'ai décidé d'adhérer à l'UPR en avril 2014 pour aider à faire connaître les idées de ce parti politique trop peu médiatisé. Depuis mon adhésion le nombre d'adhérents a quadruplé en trois ans, indiquant la dynamique positive de notre mouvement. Je vous invite à lire le programme que je défends pour vous faire une idée plus précise, ainsi qu'à écouter les conférences de l'UPR pour comprendre d'où viennent ces propositions, mais sachez dès à présent que l'analyse que nous faisons consistent en quelques points majeurs :

- Sortir de l'Union Européenne pour retrouver notre souveraineté politique et redonner du sens aux élections nationales et à la démocratie représentative.

- Sortir de l'euro pour retrouver une monnaie adaptée à la nature des forces économiques de notre pays.

- Sortir de l'OTAN ayant perdu son utilité première depuis l'effondrement du bloc de l'Est.

- Appliquer un programme proche de celui du CNR afin de défendre notamment les services publics si chers aux français et actuellement démantelés par l'Union Européenne avec la complicité de nos dirigeants.

En plus de cet engagement, je me suis également impliqué dans différents mouvements au niveau local depuis l'obtention de mon doctorat. Ces actions sont furent souvent insuffisantes pour changer profondément les choses comme avec l'UPR mais cela me semblait toujours plus utile que de rester les bras croisés.

J'ai participé à plusieurs reprises aux marches ou à l'organisation d'actions avec le Collectif StopTafta lyonnais pour lutter contre l'application des traités transatlantiques TAFTA (TTIP) et CETA.

A la recherche constante d'une démocratie plus proche des citoyens, j'anime également des ateliers constituants pour réfléchir aux progrès qui pourraient être envisagés en cas d'écriture d'une nouvelle Constitution.

J'ai soutenu à l'occasion le mouvement ANV-COP21 pour éveiller les consciences sur l'évasion fiscale (60-80 Milliards d'euros par an).

J'ai animé à plusieurs reprises des cafés citoyens visant à offrir un lieu d'expression libre, ouvert à tous, pour discuter de sujets de société, notamment avec la Maison Rhodanienne de l'Environnement.

J'étais aux Nuits Debout pour participer à ce projet d'intelligence collective, pour profiter de l'éducation populaire qui y était faite et pour partager mes connaissances sur l'Union Européenne, l'euro, ou la Constitution ... J'ai aussi profiter de cette occasion pour apprendre des techniques de communication non violente.

Enfin, sans forcément soutenir activement ces mouvements, je m'intéresse aussi à l'avenir de la Gonette, d'alternatibar, du projet insensé d'A45, de Philippe Layat, de l'autre projet démesuré du Lyon-Turin et de nombreuses autres mouvements locaux et régionaux.

Référendum de 2005 bafoué en 2008 par Nicolas Sarkozy

Le changement n'est pas pour toute de suite ... François Hollande 2012

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