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Haute-Loire
(Auvergne)
Le Puy-en-Velay
Enfance et adolescence

Je suis né le 29 Juillet 1985 au Puy en Velay, chef-lieu de la Haute Loire.

Situé au Sud-Est de l'Auvergne, le Puy-en-Velay est à égale distance de Lyon et de Clermont-Ferrand.

Ville de 20 500 habitants avec un riche patrimoine architectural et culturel :

- Statue Notre-Dame de France

- Chapelle St-Michel d'Aiguilhe

- Cathédrale (Inscrite au patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO)

- Fête Renaissance du Roi de l'Oiseau

Languedoc-Royal
(1352-1790)

Historiquement, les 2/3 Est de la Haute-Loire, comprenant le Puy-en-Velay, appartenaient au Languedoc-Royal.

J'ai eu une enfance simple et paisible, naviguant entre la petite ville du Puy en Velay et la campagne de l'Olme en Haute-Loire.

Poussé par mes parents, je fus studieux de l'école primaire au collège. Je me suis ainsi orienté vers une filière scientifique, encore considérée au changement de millénaire comme source de stabilité professionnelle, afin d'obtenir un baccalauréat scientifique en 2004.

L'atmosphère de cette région et mes amis m'ont appris très tôt la simplicité, le partage et la bienveillance typique des régions rurales de France tandis que la Nature omniprésente m'a permis appréhender très tôt l'importance de la préserver pour que les générations futures puissent en profiter de la même manière que nous avons pu le faire.

Parcours étudiant

Dès l'obtention de mon Bac S en 2004, je suis venu à Lyon pour effectuer mes études. J'ai eu la chance de bénéficier d'une bourse sur critères sociaux couvrant en partie mes frais de logement et mes dépenses alimentaires, le reste étant couvert par mes jobs d'été et l'aide provenant de ma famille.

Ce fut un plaisir de découvrir cette ville magnifique que je n'ai plus quitté depuis et dont j'apprécie la richesse architecturale, gastronomique, culturelle et artistique tout au long de l'année.

Tout d'abord intéressé par le métier de kinésithérapeute, je me suis inscris à l'Université Claude Bernard, Lyon 1 et, comme pour la plupart des étudiants provenant d'académies extérieures à celle de Lyon, je fus assigné à la Faculté de Médecine de Lyon Sud, à Pierre Bénite. J'ai donc emménagé dans un petit studio à Oullins.

Après une première année difficile, j'ai profité de l'année qui suivit pour me réorienter en 2ème année de Biologie, toujours au sein de l'Université Claude Bernard, mais cette fois sur le campus de la DOUA à Villeurbanne.

Séduit par la formation, j'ai continué jusqu'au Master sans trop de peines. En 2009, j'ai dû choisir entre faire un Master professionnalisant ou un Master Recherche. En pleine crise économique consécutive à l'effondrement des bulles financières de 2008, peu d'entreprises offraient un espoir d'embauche. J'ai donc décidé de continuer dans la Recherche.

 

Je fis ainsi un doctorat dans une équipe dont le thème de Recherche mêlait Cancérologie et Immunologie. Durant cette période allant de 2011 à 2015, j'ai ainsi découvert le milieu de la Recherche publique française et j'ai pu observer les conséquences néfastes des politiques d'austérité sur les conditions de travail des chercheurs.

Ces derniers passant énormément de temps à rechercher des financements au détriment de leur mission première, ils se retrouvent soumis à la politique du "publish or perish" (publie ou périt) et cette pression du résultat entrave la possibilité pour eux de prendre les risques nécessaires pour faire de grandes avancées scientifiques.

Cette expérience universitaire m'a permis de m'émanciper et d'apprendre à gérer ma charge de travail en toute indépendance. Le doctorat m'a quant à lui permit d'apprendre à gérer un projet et à travailler en équipe tout en me confrontant aux conséquences quotidiennes de la politique menée par nos deux derniers gouvernements.

Paysages altiligériens
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